blur @ Hyde Park

Par Joël le mercredi 8 juillet 2009, 16:04

03.07.2009

9 ans, cela faisait 9 ans que blur n’avait pas joué au grand complet au Royaume-Uni. La tournée de 2009, le retour de blur sur des petites scènes, puis sur des scènes de plus en plus grandes, comme le M.E.N. de Manchester ou encore Glastonbury’09 constitue pratiquement un miracle après tout ce temps. Les deux concerts géants à Hyde Park, accueillant chacun 55 000 spectateurs , restent deux évènements exceptionnels dans cette tournée. En effet, le groupe réalise la prouesse de rassembler 110 000 personnes sans avoir d’autre actualité que le retour du groupe sur scène et la sortie d’une nouvelle compilation chez EMI, Midlife.

Pour ma part, j’étais présent le 3 juillet, avec une partie des membres actifs du forum de magicblur.net. Arrivé vers 16h sur place, la première chose qui m’a frappée est la superficie du site, ses nombreuses boutiques, digne d’un grand festival. En fait ce site n’est autre que celui du Wireless Festival qui se tient le 4 et le 5 juillet. Cette année, livenation a décidé de voir les choses en très grand pour blur en leur donnant cette immense scène et ce cadre atypique qu’est celui du plus grand parc londonnien. D’autant plus qu’il se dit que c’est ce parc qui inspira jadis l’un des titres phares de leur carrière, Parklife.

Je passerais rapidement sur les premières parties, dont les sets étaient plutôt courts (30 minutes) et qui formaient un ensemble hétéroclite auquel le public était largement indifférent. Vampire Weekend réussit en fin d’après midi à chauffer un peu le public, avec quelques uns de leurs titres phares et de nouvelles compositions. Des bouteilles en plastiques volent alors dans tout les sens.

A Londres, on ne plaisante pas avec les horaires. Aux alentours de 20H20, blur entre donc sur scène sous une salve d’applaudissement et de nombreux cris.

Le groupe commence par le premier titre historique de Seymour, « She’s So High ». Damon remercie ensuite les gens d’être venus à ce concert, qui reste le premier annoncé de toute la tournée, et qui accueille donc la plupart des fans. blur enchaîne ensuite sans broncher sur Girls & Boys. Le public jubile. Les cœurs du merveilleux Tracy Jacks sont repris par la foule. Coffee & TV fait un retour magistral sur scène avec un Graham Coxon en forme. Les fans anglais connaissent leurs textes à fond et cela s’entend, les chants du public couvrant ceux de blur sur Tender, Song 2 ou sur Parklife. La version de Parklife avec Phil Daniels, naturellement. Positionné au centre quelques rangs devant la régie, j’ai l’impression d’être submergé par ce flots de paroles et par une ambiance délirante : les gens s’embrassent, sourient, sautent,…

J’ai été littéralement envahi de frissons lors de Trimm Trabb et The Universal, qui ont confirmé leur statut bien particulier dans les sets de blur. Death Of A Party version live surprends plus d’un spectateur et donne au concert une atmosphère particulière. Précédé des nerveux Popscene et Advert, Song 2 fait bien sûr son effet et Damon n’a même plus besoin de faire whoo hoo. Le titre est parfaitement connu de tous et remporte une adhésion totale du public.

Le groupe est quant à lui au meilleur de sa forme, on se croirait en 1999. Graham Coxon saute, fait des cabrioles avec sa guitare, se couche plusieurs fois sur scène, alors que Damon Albarn se la joue crowd surfing, sauts cadencés, comme à la belle époque. Alex James reste plus calme, comme à son habitude, sourire et cigarette au programme, alors que Dave s’acharne sur sa batterie. On sent que le plaisir ressenti par les quatre compères est au moins égal à celui éprouvé par le public. A l’issue d’un tel concert, on peut définitivement le dire, blur are back. 

Cette page est fièrement propulsée par WordPress
magicblur.net, 1999 - 2019