tracks

Advert · Message par **Advert** » 16 mai 2003 19:21

Quelqu'un a vu l'émission tracks aujourd'hui, où il passait un reportage sur Blur?
Il aura t'il une redif de l'émmission car j'en ai vu que la moitié et j'ai enregistrer que une partie

Resigned · Message par **Resigned** » 16 mai 2003 19:26

j'ai trouvé ça foireux...

last.fm · Message par **Joël** » 16 mai 2003 19:33

un reportage plein d'erreurs, où Damon était soi disant au sommum de sa popularité avant Gorillaz, où Song 2 aurait été faite après Gorillaz (m'enfin, ils ont fumé chez ARTE ?) et enfin ou l'on pouvait voir... Oasis érigé en gentils prolétaires face aux blur, bourgeois gentillets (le gars qui a fait ce reportage a-t-il lu le NME toute sa vie ?)

Enfin, tout y est passé, même si cette biographie rapide, très confuse même m'a carrément déçue : je m'attendais à mieux, surtout de la part d'une émission de qualité comme tracks...
Heureusement qu'il y avait l'interview... pourtant doublée comme on doublerait un soap (Damon a été ironique sur Graham, mais le doublage ne retranscrit pas l'ironie!)

Enfin une comparaison physique entre blur 91 et blur 2003...

N'importe quoi !

Message par **Nico** » 16 mai 2003 19:38

J'ai trouvé ça à chier aussi. Ils ont dit que 13 sonnait lourdingue sur scène !!! nawak !

Par contre j'ai bien aimé la prséentation du groupe en 1991 :
"Bonjour, j'ai une grosse basse et je m'appelle Alex."

tigerlili · Message par **tigerlili** » 16 mai 2003 20:17

Assez décevant en effet, des critiques totalement infondées, a croire qu'ils cherchent la petite bête. Et juste 2 mots sur Think Tank, hallucinant!

Enfin de toute manière je ne regarde plus Tracks depuis longtemps...

Carlosbenla · Message par **Carlosbenla** » 17 mai 2003 11:04

De plus, aucune info sur Mali Music, qui a beaucoup influencé Think Thank.
Pour l'intégralité de l'émission, arte.tv rubrique tracks.

aykodu · Message par **aykodu** » 19 mai 2003 10:47

http://www.arte-tv.com/emission/emissio ... 24&lang=fr
Au cours des 12 années qu'a duré leur carrière, les amis de Blur ont essuyé leur lot de critiques. Tour à tour, on les a traité de gamins arrogants et caractériels, de fils à papa cyniques, narcissiques et frimeurs et de fossoyeurs de la britpop. Une chose est sûre, ils ne se sont jamais mouchés du pied.

Il faut dire qu'au début des années 90, Blur a de quoi pavoiser. Après seulement quelques concerts, ils décrochent un solide contrat avec une maison de disque et sortent, coup sur coup, "Leisure" et "Modern Life is Rubbish", deux albums très réussis qui comblent le vide laissé par les groupes rave de Manchester comme Happy Mondays ou Inspiral Carpets. Dans ces années-là, les petits gars de Blur incarnent l'avenir de la musique pop britannique. C'est sans doute pour cette raison qu'ils se sentent obligés de se comporter en sales gosses mal élevés.

Au milieu des années 90, Blur s'impose au niveau international, grâce à des tubes comme "Girls & Boys" et "Parklife". Il n'en faut pas plus pour que l'Angleterre noie ses rejetons sous un flot de Brit Awards. Et puis arrive Oasis, un groupe de prolos originaire de Manchester que la presse anglaise se dépêche d'ériger en héros de la classe ouvrière. Oasis devient le rival officiel et direct de Blur, qui est plutôt tendance collégiens londoniens chics et smarts. Le duel entre Oasis et Blur sera réglée à la loyale, par classement dans les charts interposé. Oasis l'emporte haut la main. Les acolytes de Blur tirent leur révérence et s'en vont bouder dans leur coin.

Une sorte de quête, donc, qui conduira Blur à s'éloigner de la britpop au profit du rock alternatif américain. Peu à peu, Blur fait du passé table rase et s'essaie aux expériences avec le krautrock, la psychedelica et le gospel. Au passage, le groupe perd pas mal d'anciens fans. Et sur scène, il faut bien le dire, le résultat est parfois un peu lourdingue.
Reste que Blur est devenu une institution. Il est même prévu qu'un vaisseau spatial joue leur morceau "Beagle 2" au moment où il se posera sur la planète Mars. Si ça, c'est pas la gloire…

En 2001, au plus fort de sa popularité, Damon Albarn créé un deuxième groupe du nom de Gorillaz pour un projet de dessin animé hiphop dont le succès se limitera principalement aux USA. En revanche, Blur's Song 2 est un classique international. Même l'armée anglaise finit par craquer.

Damon :
"L'armée de l'air voulait utiliser "Song 2" pour une exposition de matériel militaire…Pour un spot télé de recrutement de l'armée de l'air. On a refusé, bien sûr. Mais on a dû obtenir leur autorisation pour utiliser des images d'un porte-avions."

Ils en avaient tout simplement besoin pour leur clip "Out of time". Avec le temps, et malgré leur ego surdimensionné, les membres de Blur ont appris à s'effacer devant leur travail. Dans leur clip le plus récent, on ne les voit même plus du tout. Une discrétion qui n'empêche toutefois pas les coups de grisou : récemment, Graham Coxon, guitariste et songwriter du groupe, a jeté l'éponge. Officieusement pour raison d'alcoolisme et de discorde à propos du nouvel album.

Blur a fini par dépasser le stade des petites contingences comme la presse, les charts ou bien Oasis. Ils peuvent donc vieillir tranquillement et nous distiller encore quelques bonnes surprises telles que leur dernier album " Think tank ".

Je ne suis pas spécialiste mais je pense que... soit ce journaliste mérite des baffes, soit il a un peu de retard sur l'actualité, soit on lui a confié un papelard sur un groupe qu'il connaît à moitié. Je sais pas mais das tous les cas il y a forcément un truc qui va pas.

Carlosbenla · Message par **Carlosbenla** » 19 mai 2003 17:56

j'aime bien cette phrase aussi:

En 2001, au plus fort de sa popularité, Damon Albarn créé un deuxième groupe du nom de Gorillaz pour un projet de dessin animé hiphop dont le succès se limitera principalement aux USA.