Don’t Bomb When You are The Bomb
En 2002, blur sort à la surprise générale un mystérieux disque non signé. Ce « White Label », intitulé « Don’t Bomb When You are The Bomb » fait l’objet d’interrogations et de quelques polémiques outre manche. Le morceau reste inclassable et a reçu un accueil assez mitigé. Cet article est basé sur des articles parus, mais aussi sur des rumeurs et sur la mailing list officielle du BFC. Le titre Don’t Bomb When You are The Bomb a été enregistré en novembre 2001, le premier jour de l’enregistrement de Think Tank, alors que le groupe attendait l’arrivée de Graham Coxon… (magazine du Blur Fan Club n°27). Le titre n’aurait pas évolué depuis, d’où l’absence de guitare et le son très brut…
Petit Historique :
C’est le 13 Mars 2002 que Damon parle sur MTV pour la première fois d’un single possible : ‘Don’t Bomb When You Are the Bomb’. En fait de single, si on regarde l’interview de MTV (introuvable de nos jours), on découvre que c’est d’un white label dont parle Damon et qu’il risque de surprendre : » can’t really say anything about it, because if I did, you wouldn’t want me back here (in the US) next time. ». Le 20 Mars 2002, Dave Rowntree, batteur de blur dément le fait que l’album soit fini et ‘rigole bien’ à l’évocation de ‘Don’t Bomb When You Are the Bomb’… Après, on retrouve bien plus tard, le 6 septembre, une réponse de Dave donnée à un fan sur le site officiel : http://www.blur.co.uk , question 129 Q: Salut ! A la télé, ils ont dit que le nouvel album de blur sortirait sous un autre nom car Damon veut tester si les gens achètent la musique à cause du nom ou non. A: Je pense qu’il parlait d’autre chose… Le 12 novembre, Steve Lamacq de la BBC diffuse le morceau sur les ondes de Radio 1, ne sachant plus vraiment qui croire. Le disque est sorti, la voix est bien celle de Damon Albarn, mais le titre n’est trouvable que chez quelques disquaires londonniens obscurs, en vynil et en plus avec un titre en arabe, non signé. Depuis, beaucoup de fans sont critiques à l’égard du morceau et on comprends pourquoi, il suffit de l’écouter ( http://www.xfm.co.uk/webClient?guid=41753 ) pour s’apercevoir qu’il s’agit d’un morceau très dépouillé, sans guitare, avec une ligne de basse dub, une batterie, un clavier et 7 mots.
Un White Label, qu’est ce que c’est ?
Vous en avez une définition ici. Ce sont des disques sortis en Vynils, sans lien avec les majors (excepté quelques coups commerciaux) et qui partent d’une initiative privée ou d’une petite maison de disque. Le principe d’un White Label est historique : apparemment inventé en Jamaïque, les White Labels étaient des VYNILS de test avec une ligne de basse (dub). De test, car ils permettaient 2 choses : – de tester ses platines avant scratch ou mixs – ils donnaient un aperçu hypothétique de ce qu’on pouvait faire avec (soit les mixer…) et permettait de recueillir l’avis des personnes sur le devenir du titre La règle est qu’un White Label (d’où son nom) n’est pas signé et que l’on ne doit pas savoir qui se cache derrière .
Ce titre est il vraiment de blur ?
Oui, c’est un titre de blur. Le 19 novembre, blur l’a confirmé explicitement en mettant le titre « blur, the white label magicians » à la page du site officiel. Ce proche ne peut pas confirmer la présence de ce titre sur l’album. Le titre daterait de Août / Septembre selon diverses sources. Pour les journalistes britanniques électro pop, ce titre relègue Kid A de Radiohead à la honte de la pop music (mwarf l’humour anglais certainement 😉 ).
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