Gorillaz - Plastic Beach

Le forum pour parler des autres parcours musicaux empruntés par Damon (TGTBTQ, Gorillaz...), Graham , Alex (WigWam, Fat Les) et Dave (Empire SQ, The Ailerons)
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Charlie
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Message par Charlie »

Le concert de Gorillaz enregistré à Manchester est diffusé sur Canal le vendredi 12 mai à 0h05
Where's The Magic ?
Morgan a écrit : Muse, je réecouterai quand ils auront le sida
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siam
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Damon émerveille

En deux albums, le groupe a su imposer son univers éclectique, entre cosmo-pop et animations mangas. Derrière ce succès, le génie de Damon Albarn.


Les concerts de Gorillaz ressemblent à une pub pour la marque Benetton. Une cithariste chinoise, une chorale black, des « hip-hopeurs » métis… et un petit Blanc, dans le fond, derrière son piano. Un type nommé Damon Albarn, 100 % british, tout en blondeur saxonne. Ce sosie de Dutronc jeune a fondé le groupe Blur au XXe siècle, puis Gorillaz au suivant, un concept tordu nourri de cartoons, de nouvelles technologies et de divers mélanges musico-ethniques. C’est lui qui a voulu ça, le coup de l’art total, plus casse-gueule qu’un skate-board sur une patinoire. Personne ne l’obligeait. Il pouvait rester bien au froid dans son Albion, conserver jeans et longues mèches, enchaîner les tubes à la Girls & Boys, poursuivre son ingénieuse resucée des Kinks, Jam, Beatles, et lambiner sur un tas d’or. Sauf que non, monsieur a voulu jouer. Il s’est toqué d’Afrique, a enregistré l’album Mali Music avec Toumani Diabaté, a fondé un label de soul et de rééditions (Honest Jon’s), s’est entiché du dessinateur Jamie Hewlett (créateur de la BD Tank Girl), avant de fomenter avec lui un duo virtuel affublé d’un nom de singe. Les pronostics voulaient qu’il perde, il a tout raflé.

Bien sûr, il y avait des signes précurseurs de cette exigeante boulimie. Il faut remonter à ce premier album de Blur, Leisure (1991), pondu par Damon Albarn et le guitariste Graham Coxon, inséparables depuis leur rencontre, à 15 ans, sur les bancs de l’école de Colchester (Essex). Ce disque inaugural témoigne déjà d’une belle inventivité à la XTC (groupe champion des mélodies made in England), à laquelle s’ajoute la préciosité romanesque d’un Bowie. On perçoit aussi, derrière l’identité graphique et les clips haut de gamme, de grandes ambitions esthétiques. Trois ans plus tard, l’album Parklife signe leur consécration (quatre Brit Awards) et le début d’une longue guéguerre contre les frangins Gallagher, (grosses) têtes du groupe rival Oasis. Les tabloïds se gobergent alors de leur petit combat de coqs et relaient leurs déclarations fracassantes. Mais artistiquement, tandis qu’Oasis s’escrime en vain à reproduire ses deux premiers albums, Blur cherche déjà ailleurs, complexifiant ses mélodies, brouillant les pistes. « Nous aurions pu décliner notre tube Girls & Boys à l’infini, changer les paroles, ajouter de la basse, déglinguer les guitares ailleurs, confiait Damon Albarn à Télérama il y a dix ans. Nous aurions pu faire à nouveau couler le miel de la pop, ne surtout pas nous écarter des schémas établis. Mais nous, que serions-nous devenus ? »

En 2000, le départ de Graham Coxon n’empêche pas le groupe de rebondir. Et même de surpasser d’un bon manche de guitare tous les autres ténors de la brit pop. Car il a un truc, Albarn : le flair de la modernité. Le titre du dernier album de Blur, Think Tank (« réservoir à idées », 2003) annonce la couleur : abrogation des frontières musicales (en français, Blur signifie « Flou »), mélange des genres et des influences (africaines notamment).

Dans le même temps, ce musicien à la formation classique rigoureuse compose la bande-originale d’un film (Vorace, d’Antonia Bird) et démarre la folle expérience Gorillaz, mi-musique mi-BD, dont les deux albums ont dépassé chacun les 5 millions d’exemplaires vendus dans le monde, sans que les musiciens n’apparaissent autrement que planqués façon Daft Punk derrière des films d’animation où folâtrent quatre simili-héros de mangas (2D, Noodle, Murdoc et Russel). Question musique, place à la melting-pop absolue, au croisement électro-rock-soul-rap piqué d’influences islandaises ou cubaines. Albarn s’entoure de musiciens étrangers et compose des morceaux hybrides, cosmiques et cosmopolites. De la musique « black-blanc-blur ».

Rien d’étonnant, donc, à ce qu’il ait choisi Harlem pour livrer sa récente série de concerts new-yorkais. Nous sommes le 2 avril, devant l’Apollo Theatre, ce lieu mythique où ont débuté Sarah Vaughan, Billie Holiday, Ella Fitzgerald, James Brown… Et tant d’autres jazz(wo)men blacks auxquels Albarn a symboliquement choisi de se confronter. Des émissaires de la presse mondiale sont présents, assis sous les lustres, au milieu des fans. Gorillaz n’est apparu qu’une fois en vrai (et non plus à l’abri d’un rideau), lors d’une série de prestations remarquées à Manchester, en novembre dernier (concert disponible en DVD). Le groupe a voulu récidiver à l’Apollo, « là où les rêves se réalisent et les légendes sont nées », dit le slogan qui tapisse les murs.

Mais le rêve vire au cauchemar. A dix secondes du lever de rideau, Damon Albarn bondit sur scène et prévient, penaud dans son polo noir : « Nous avons quelques problèmes techniques. » Ce ravissant euphémisme désigne l’écran géant qui domine la scène… et qui restera toile morte pendant tout le concert. Pas un dessin ni une vidéo. Pas le moindre hologramme. Imaginez faire jouer Jean-Michel Jarre dans un deux-pièces. Pour Gorillaz, c’est la même chose. Jouer sans les fameux cartoons qui donnent au projet sa force visuelle revient à courir un marathon à cloche-pied. Et vu le coût du billet (70 dollars) pour un son-et-lumière-sans-lumière, on comprend la déception des spectateurs. Le lendemain, le Washington Post parlera de « flop » et se montrera d’autant plus acerbe que le groupe s’est assuré une belle rente via son marketing BD et ses produits dérivés (figurines de résine, skate-boards, fonds d’écran, etc.).

Reste que les musiciens étaient là, eux, une petite trentaine au total, dont une moitié de violons. Avec un généreux défilé d’invités : Neneh Cherry, Roots Manuva, Shaun Ryder, Ike Turner (au piano, ridicule), les membres de De La Soul, la chorale des enfants de Harlem. Et un Damon Albarn assis dans l’ombre, au second plan, plus chef d’orchestre que soliste. L’alchimie opère comme sur le disque, aussi étrange et réussie. Ce « concerto pour rappeurs et orchestre nappé de mélodies pop » pourrait rester du domaine de l’expérimentation. Non, le mélange décolle et catapulte ses tubes radiogéniques (Feel good Inc.) dont l’ambition fédère mélomanes et écumeurs de discothèques. Le concert durera le temps de l’album Demon Days (reproduit dans l’ordre de ses chansons), soit soixante-dix minutes, pas une de plus.

Il n’y en aura pas d’autres a priori. Ni concerts, ni CD. Gorillaz refuse de se singer. Blur, par contre, devrait renaître : on annonce un nouvel opus pour 2007 (Albarn dit qu’il ne veut pas se presser). Qu’importe, finalement. Ce n’est pas tant l’une ou l’autre formation qu’il faut suivre que le vibrionnant démiurge à l’origine des deux, cet ogre d’Albarn avec sa belle gueule et son assurance à la Picasso, son côté « je ne cherche pas, je trouve ». Sa nouvelle folie ? Monkey Journey to the west, grand show chorégraphique coproduit par l’Opéra de Berlin, le Manchester International Festival et le Théâtre du Châtelet. On ignore à quoi la chose ressemblera. On sait juste qu’Albarn court encore une fois le risque du plantage… comme du triomphe
+ interview de Albarn qui revient sur les tournants de Blur, l'avenir du trio mais aussi ses goûts musicaux.

Parce qu’il refuse de se singer, Damon Albarn est toujours en avance d’un projet.


Télérama : Vous venez de donner une série de concerts à Harlem, dont on dit qu’ils étaient les derniers de Gorillaz. Pourquoi ?
Damon Albarn : J’aime avancer et, lorsqu’un projet a du succès, il est sans doute temps de bouger. Il y a tant à créer musicalement… Gorillaz implique beaucoup de gens. C’est moi qui réponds à vos questions aujourd’hui, par souci de simplicité, mais je ne suis qu’un représentant de cette communauté de musiciens et d’amoureux de la musique, de l’image, du graphisme. Certes, j’écris les chansons, mais je serais bien incapable de les porter seul. Cette notion de groupe humain est quelque chose qui me passionne. Ces derniers temps, je peux dire que j’ai consacré plus de temps aux rapports entre les gens, à l’inspiration qu’on peut se donner à quelques-uns, qu’à n’importe quoi d’autre, à part ma famille… Grâce à ce groupe d’amis, de créateurs, j’ai envie de faire évoluer Gorillaz. Lorsque j’étais plus jeune, je n’avais pas cette patience. Tout ce qui m’intéressait, avec mon groupe Blur, c’était l’énergie du moment, la fougue. Mon vocabulaire musical était très limité. Maintenant que je dispose de tous ces atouts, j’ai envie d’en jouir pleinement.

Télérama : Quand on écoute les chansons de Gorillaz, on reste subjugué par la fluidité de la musique, son côté naturel, alors que, sur le papier, l’addition des styles se révèle hasardeuse…
Damon Albarn : C’est sans doute parce que les gens impliqués dans ce projet ont tous beaucoup vécu musicalement, comme praticiens mais surtout comme auditeurs, avant cette aventure. Moi-même, c’est en écoutant les autres, leur son, leur culture, que je me suis préparé à Gorillaz. Beaucoup de musique soul, du reggae, des musiques du monde. Mais avec une forme d’irrévérence. En opérant des choix aléatoires, comme un gamin devant un buffet débordant de victuailles. Je me suis goinfré, sans souci des ordres établis, des hiérarchies. Le hip-hop, par exemple, je l’ai découvert dans un désordre complet. Un disque me plaisait, je l’écoutais en boucle, au risque de passer à côté d’un autre artiste plus important… J’ai fait mes propres « mix ». Et toute cette musique a grandi en moi.

Télérama : Comment le musicien fait-il le tri dans toutes ces influences ?
Damon Albarn : C’est comme un ensemble de langues étrangères, face auxquelles on se sent d’abord intimidé. Et puis, peu à peu, on se débrouille avec ce qu’on a, avec son petit vocabulaire personnel. C’est comme partir à l’étranger… Aux débuts de Gorillaz, l’influence la plus déterminante a sans doute été la musique jamaïcaine. C’est en imaginant une juxtaposition de sons reggae et dub avec ma culture pop britannique que Gorillaz a pris forme dans mon esprit. Ensuite s’est greffé le hip-hop, qui m’intéressait pour son côté urgent. Puis toutes sortes de musiques latines – c’est toujours ce que j’écoute le plus –, que j’ai ajoutées à la mixture.
Ce qui est formidable avec la musique, c’est que lorsque vous pensez avoir épuisé les ressources d’un genre quelque chose d’inattendu vous saute au visage. Vous ouvrez un tiroir, et réalisez qu’il y avait encore trois autres tiroirs à l’intérieur. Ces temps-ci, par exemple, je me passionne pour tout ce qui vient de Panamá, où l’on joue l’une des musiques les plus vibrantes que je connaisse… Fouiller, découvrir, remonter les pistes, c’est fabuleux. Dans mon cas, cet appétit s’est aussi concrétisé par la naissance d’un label de disques de rééditions, Honest Jon’s, que j’ai fondé avec deux amis disquaires. Une façon de faire entendre des musiques qui n’auraient jamais dû rester confidentielles.

Télérama : Comment avez-vous travaillé le son et le concept Gorillaz ?
Damon Albarn : Si concept il y a, alors nous l’avons découvert en le faisant, dans l’énergie un peu dingue de l’enregistrement du premier album. Des gens passaient en studio, chacun apportait sa contribution… Pour le deuxième, chacun avait en tête une idée précise de ce qu’était devenu Gorillaz. Et ça a donné Demon Days, qui est, me semble-t-il, un excellent album pop. Il n’y a donc aucune raison de poursuivre dans cette voie. S’il doit y avoir un autre disque de Gorillaz un jour, il faudra qu’il soit très différent. Le projet lui-même, son esprit, devront évoluer pour retrouver une pertinence… Quant aux chansons derrière moi, je me dis qu’elles sont là pour rester. J’aimerais que les gamins les apprennent à l’école. Ce serait une formidable reconnaissance.

Télérama : Aux débuts de Blur, en pleine vague brit pop, peu de gens semblaient croire en votre potentiel de « songwriter » et surtout en votre longévité.
Damon Albarn : Oui, je passais pour un sale môme agité, et Blur pour une bande de fêtards sans avenir. Mais si on ressort mes propos de l’époque, on verra que je répondais : « Donnez-moi du temps, donnez-moi quinze ou vingt ans, et on reparlera, on verra où j’en suis. »

Télérama : C’est-à-dire, aujourd’hui, dans la position d’une des figures les plus influentes de la scène musicale britannique ! Vous pensiez avoir une si belle carrière devant vous ?
Damon Albarn : J’ai toujours cru en moi. Je savais que j’avais un certain talent pour la mélodie et les sons, la façon de les mettre en forme. De la même façon qu’on peut se sentir très tôt attiré par la mise en scène, je savais que la mise en son allait être mon terrain d’aventures, et de développement intime… Il se trouve aussi que j’ai reçu une formation musicale classique. A l’époque, je n’en parlais pas trop, mais je savais que j’avais cette base, cette musculation musicale. Précisément : des années de classe de conservatoire, d’abord au violon, puis autour de la composition pour ensemble de cordes. Vers 13, 14 ans, j’avais un prof de musique un peu maboul, Mr Hildrecht, qui savait nous passionner pour les comédies musicales. Il nous emmenait voir des concerts, nous poussait vraiment. Je crois que cela s’entend dans certains titres de Gorillaz.

Télérama : Ecrivez-vous spécifiquement pour Blur, spécifiquement pour Gorillaz ?
Damon Albarn : Au départ, il n’y a pas de différence. Et d’ailleurs, au départ, il n’y a rien du tout. Pas d’intention spéciale. Juste du silence, et l’envie de rechercher un son ou une vibration qui va m’emmener plus loin. Quand j’écris, c’est Damon Albarn que ça concerne, pas Blur ou Gorillaz. C’est seulement plus tard, quand la chanson commence à se structurer, que je vais chercher à l’emmener dans une direction précise… En ce moment, je commence à composer une comédie musicale pour le National Theatre de Londres. Une commande. Mais comme pour le reste, je ne veux pas m’obséder avec le contexte : je cherche juste à trouver de bonnes mélodies… Chez moi, je dispose d’un matériel réduit, une guitare, un piano, une boîte à rythmes. J’écris quelque chose tous les jours. Parfois, c’est une chanson complète, parfois, juste un thème musical. Je ne veux pas de studio d’enregistrement à la maison, car je souhaite que le processus d’écriture reste le plus simple possible. Quand on a trop de matériel à sa disposition, l’écriture devient paresseuse.

Télérama : Vous enchaînez les projets très rapidement. Au risque d’aller trop vite ?
Damon Albarn : Il m’arrive de me réveiller en pleine nuit, pris de panique, en me demandant comment je vais tenir les délais. Mais j’ai appris à avoir confiance en moi. J’ai une certaine exigence, qui me prémunit, j’espère, des tentations de facilité. J’essaie de mettre la barre assez haut, car je me dis que c’est le meilleur moyen de me tirer d’affaire. Parfois, j’aimerais être moins cérébral, moins ambitieux pour mes projets, et juste faire un peu le con, des disques plus faciles. Mais je finis toujours par revenir à la table de travail en me disant : allez, bosse davantage !

Télérama : Comment définiriez-vous, vous, la patte Damon Albarn ?
Damon Albarn : Mon « songwriting » est anglais. Je sais que c’est ainsi. Si les chansons de Gorillaz ont plu aux gens qui ont acheté nos disques, c’est peut-être parce qu’ils y ont trouvé cette permanence de couleur britannique, insulaire, dans ma voix, mes mélodies de chant. C’est presque une affaire génétique : au-delà de mon désir d’ouverture à d’autres cultures sonores, il y a, inscrite en moi, cette identité britannique.

Télérama : Vous n’avez jamais connu le rejet. Dès le premier single de Blur, le succès était là.
Damon Albarn : Peut-être avons-nous su opérer, avec Blur, les bons choix au bon moment. Pendant sept ou huit ans, la vie de groupe a ressemblé à une fête énorme et permanente. Mais ensuite, il a fallu imaginer une vie musicale qui réponde à une autre logique que celle de la fiesta totale… Je suis sidéré de voir tous ces jeunes groupes anglais qui tournent en rond après deux albums. Combien ne connaîtront jamais l’âge adulte ? Quant à ceux qui réussissent à tenir plus de cinq ans, ils vivent souvent dans la nostalgie de leurs premiers succès. Comme si l’on ne pouvait vraiment être heureux, dans le rock, qu’à 20 ou 22 ans ! Il faudrait une loi contre ça : les musiciens ne devraient pas avoir le droit de se répéter.

Télérama : Vous ne parlez plus à la presse anglaise…
Damon Albarn : Non, plus jamais. Ça ne m’intéresse pas. On me demande mon avis sur tout, et moi, je ne me sens pas autorisé à le donner… Il m’est plus agréable de répondre à un journal français de temps à autre. Sans doute – même si cela peut paraître un peu idiot – parce que votre pays, la France, a pris des positions honorables sur le plan international, en particulier à propos du conflit en Irak. Le plus souvent, donc, j’essaie de vivre à l’écart des médias. De toute façon, ma vie privée ne se cantonne pas à la musique, à Blur, à Gorillaz. Parmi mes meilleurs copains, il y a un médecin, quelqu’un qui bosse dans le métro, un charpentier. Avec eux, je parle très peu de musique.

Télérama : Quelle place pensez-vous occuper dans l’histoire de la pop britannique ? Si l’on vous dit qu’on vous voit comme une sorte de Ray Davies (The Kinks) des années 1990 et 2000 ?
Damon Albarn : Je ne sais pas, vous m’embarrassez… Je n’ai que 38 ans, alors… J’ai juste envie de répondre la même chose qu’à mes débuts : donnez-moi quinze ou vingt ans, et on verra où j’en suis à ce moment-là.
Dernière modification par siam le 06 juin 2006 14:27, modifié 1 fois.
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Vincent
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Message par Vincent »

Quelle classe ce Damon. 8-)
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siam
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Message par siam »

Hier j'etais un peu à l'ouest et je vous ai copié le truc comme un porc. J'ai edité le voilà en entier.
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Claire
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Message par Claire »

Merci :D
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dazed
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Message par dazed »

Kewl!
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Message par Maryse »

Thanks Siamack 13.
Est-ce que tu pourrais indiquer la source précise des articles (publication + date) ?
Merci.
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siam
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Message par siam »

Maryse (Two's A Crowd) a écrit :Thanks Siamack 13.
Est-ce que tu pourrais indiquer la source précise des articles (publication + date) ?
Merci.
Aucune idée je l'ai chopé sur un autre forum en fait.
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Zallirogaaf
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Message par Zallirogaaf »

Siamack 13 a écrit :Aucune idée je l'ai chopé sur un autre forum en fait.
Pfff moi qui croyais que tu avais tout tappé à la main, je suis déçu :lol:
Merci quand même elle est bien cette interview :wink:
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Message par Advert »

L'article provient du télérama d'il y a deux semaines. Le magazine a consacré trois pages à Damon Albarn ainsi que la couverture. On peut y voir les personnages de Gorillaz avec le titre : "La musique du futur?"
Dans les deux pages, il y a une retrospective de la carrière de Damon et s'en suit cette interview.

Voilà voilà :wink:
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émission gorillaz

Message par cestelle »

Coucou
Demain, samedi 17 juin 11h10 sur MTV, une émission sur Gorillaz (c'est une rediff, je suis tomber dessus par hasard la semaine dernière, mais j'en est loupé la moitié). Ca paressait intéressant. Je vais essayer de l'enregistrer . Je ne promet rien, je suis nul au niveau technologie moderne (j'ai investis dans un lecteur enregistreur dvd alors...). Sinon il rediffuse mtv cribs sur gorillaz le samedi 1er juillet à 11h10. Voilà, voilà...
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Message par Sylvie »

HIP-HOP guru ICE CUBE has met GORILLAZ star DAMON ALBARN to discuss working with the band on their next album.

After they booked a VIP room at London club Chinawhite, a source said: “Ice Cube seemed keen — and drank the best cognac. But he was distracted by the conveyor belt of women being brought in.”

Damon, though, had had enough of the bling and birds after just half an hour — and left the American to carry on partying in the club.

http://www.thesun.co.uk/article/0,,4-2006330578,00.html


mouais... "HIP HOP GURU Ice Cube"... faut pas abuser non plus...
J'suis pas hyper fan de cet artiste... Je sais pas trop ce qu'il pourrait apporter à un groupe aussi créatif que Gorillaz.
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Simon
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Message par Simon »

Ca en est ou son projet avec Paul Simonon, c'est toujours d'actualité ou c'est a mettre avec l'EP de rock basique de blur ?
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fab
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Message par fab »

Audrey a écrit :Euh non, Fab est beaucoup mieux que Noel :P
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Message par siam »

Je pense que ca a pas trop de rapport avec Gorillaz, nouveau topic !
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Message par Zallirogaaf »

Un 3è DVD était prévu avant la fin de l'année pour Gorillaz (après 'Celebrity Take Down' et 'Demon Days Live') maintenant sa sortie au Japon est prévue pour le 11 octobre 2006, ce qui laisse prévoir qu'il sortira dans les mêmes temps dans le reste du monde. On pourra normalement y trouver les clips de Feel Good Inc, DARE, Dirty Harry et El Mañana, les lives aux MTV EMAs, Grammys et Brits, les épisodes des MTV Cribs, les Gorilla bites de la Phase Two, un nouveau guide du Kong Studio, une gallerie d'images, et de courtes interviews. On aura droit aussi à un CD-ROM avec jeux et wallpapers.

http://www.hmv.co.jp/product/detail.asp?sku=1248087

Infos : Gorillaz-Unofficial.com
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Message par Simon »

Mouais... :?
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Message par Zallirogaaf »

BLUR FOREVER a écrit :Mouais... :?
Intéressant ...
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Tender
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Re: Gorillaz [TOPIC UNIQUE]

Message par Tender »

Y a une rumeur qui court comme quoi en novembre sortirait un album de reprise de Gorillaz (surtout du deuxieme apparement ) par des groupes du moment . J'ai trouvé comme nom possible The Editors (je sais que c'est une mauvaise nouvelle pour certain ici^^) mais c'est qu'une supposition.

Si quelqu'un a des infos en plus ...
D'ailleur je ne suis ptete fait induire en erreur. :dents:
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Re: Gorillaz [TOPIC UNIQUE]

Message par Simon »

Pour un album, je sais pas, mais c'est vrai qu' Editors avait massacré Feel Good inc., peu de temps apres sa sortie...Je dois avoir le mp3; si ça interesse quelqu'un... :?
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